For Artes Mundi 8, Nkanga has produced an installation 7-meter-long tapestry, Double Plot (2018), that literally weaves together our materialism with industrial exploitation and the detrimental environmental impact of mass industry on African communities.
Double Plot (2018)
Techniques: Woven textile with photography
Materials: Tapestry: Yarns ? viscose bast, polyester, bio cotton, cashwool, acryl
Photography: 5 inkjet prints on laser cut forex plates
Dimensions: 265 cm x 770 cm
In this work, Nkanga is interested in the possibilities of contamination, decay, and states of mutation or transition. She uses different materials such as clay, steel, textiles and paint to reflect on the relationships between different entities. The installation s diverse elements are each undergoing a slow transformation, whether due to their encounter with water, air and other invisible particles.
In the display cabinets we find three sets of objects made out of clay, steel scraps and slabs. Nkanga presents these materials in a deconstructed form, looking at ideas of contamination, transformation and displacement.
The work expands on the artist s interest in museum displays. It also delves into the idea of rusting and decay as metaphors for corruption, ideological shifts and power imbalances. The Encounter That Took a Part of Me has been specially created for Nottingham Contemporary.
Steel to Rust - Installation (2016)
Consisting of the following works:
1. Steel to Rust - Meltdown (installation copy)
Technique: woven textile mounted on aluminium frames
Materials: Yarns; linen, polyester, merino wool, viscose bast, rubber Verdi, reflective yarn
Dimensions: 2 tapestries 222 x 153 cm each (87.4 x 60.24 in); total size 222 x 306 cm (87.4 x 120.47 in)
2. Steel to Rust
Technique: sculpture installation
Materials: display cabinet, digital print on cotton, stainless steel rod, felt, steel plates
Dimensions: various dimensions
3. Rust to Debris
Technique: sculpture installation
Materials: display cabinet, digital print on cotton, felt, stainless steel rods, dye, steel scraps, water
Dimensions: various dimensions
4. Debris to Dust
Technique: sculpture installation
Materials: display cabinet, digital print on cotton, felt, stainless steel rods, clay, iron oxide
Dimensions: various dimensions
Les images de la vidéo "Remains of the Green Hill", qui présentent Otobong NKanga improvisant face à la mine de Tsumeb (Namibie), sont superposées au son de l 'interview qu'elle a réalisée avec son dernier directeur, Andre Neethling. Nkanga écoute attentivement sa rhétorique policée transformer les notions de profit et d'exploitation en progrès et découverte. Tsumeb est, à bien des égards, une ville agréable, comportant des parcs aménagés, une architecture coloniale restaurée et un musée qui présete triomphalement l'histoire de la fondation de la ville en 1905.
Pourtant l'air à Tsumeb gratte la gorge.Derrière le centre-ville, la fonderie de cuivre est toujours en activité, mais ne raffine plus le cuivre namibien.Encore plus à l'abri des regards, il existe une étendue noire qui ne cesse de s'élargir et dans laquelle des tonnes d'arsenic et de déchets de plomb sont déversés dans l'attente d'un hypothétique traitement.
Solid Maneuvers est une série de sculptures à travers lesquelles Nkanga continue à développer sa recherche sur l'exploitation du paysage naturel par l'extraction de matières premières. Leur forme sculpturale renvoie à la topographie de paysages miniers.
Nkanga mène une réflexion sur l'aspiration de l'humanité à développer des outils de machinerie lourde qui dégradent radicalement à la fois le paysage et notre lien avec celui-ci.
Les sculptures reflètent aussi la stratification qu'on retrouve dans l'architecture, chaque strate reproduisant les étages de bâtiments construits dans des matériaux ayant été transformés de manière méconnaissable afin de maximiser leur brillance et leur éclat.
Solid Maneuvers est une série de sculptures à travers lesquelles Nkanga continue à développer sa recherche sur l'exploitation du paysage naturel par l'extraction de matières premières. Leur forme sculpturale renvoie à la topographie de paysages miniers.
Nkanga mène une réflexion sur l'aspiration de l'humanité à développer des outils de machinerie lourde qui dégradent radicalement à la fois le paysage et notre lien avec celui-ci.
Les sculptures reflètent aussi la stratification qu'on retrouve dans l'architecture, chaque strate reproduisant les étages de bâtiments construits dans des matériaux ayant été transformés de manière méconnaissable afin de maximiser leur brillance et leur éclat.
Pour l'exposition au M HKA, Nkanga a créé deux nouvelles tapisseries. Pour point de départ d'une des deux tapisseries, Nkanga a, comme souvent, pris un de ses dessins - Crisis en l'occurence - qu'elle a reproduit à grande échelle.
Sur les tapisseries, on peut voir deux corps qui tirent différents éléments. Tant sur papier que sur textile, Nkanga capture la dualité de ces deux corps enfermés dans une lutte acharnée pour s'approprier une part des mêmes ressources.Les tapisseries comportent aussi de plus petites images photographiques. Les écarts d'échelle entre ces images et les tapisseries et leur rapport aux proportions variées de toutes les autres oeuvres exposées sont configurés de manière à nous inciter physiquement à faire des zooms avant et arrière sur ces oeuvres.
Contained measures of Tangible memories, 2009-2011"
"Contained measures of Tangible memories" is part of a broader project of the same name, one taking different forms and subject to constant change. Wooden modules on rollers that can be moved around within the exhibition space are used to display a set of five natural products: mica, Black soap (Savon noir), Cassia fistula, Indigo dye (Le bleu magique) and Alum. Found in morocco, each of these products has the particularity of being used in a different way in Nigeria, my home country. A part of the instal- lation is a video piece about the use of these elements in relation to my memory.
Mobile and evolutionary, open-ended and embodying a nature /culture dialectic, the work explores movement from one country to another: the same products see their history, meaning and uses vary according to the culture they are integrated into. As part of a set of customs ( a fortiori collective )they echo here my own life and memory.
Fuelled by observation of the everyday and bearing the stamp of autobiography, this work investigates the different roles and usages of five natural materials
That demonstrates the linkages between the individual and the context he or she is a part of; even if this context varies from one culture to another and is, by definition, in a state of permanent evolution.
These 5 elements were chosen because they trigger forgotten childhood memories while growing up in Lagos, Nigeria. The chosen elements have their function and use in the moroccan society but they also had and have a different meaning or function and use in my childhood and society in Nigeria. Some me- mories become so tangible when we see a colour, smell or touch an object i another space, culture and time to provoke a certain emotional and physical state.
« There is so much a neck can carry »
Fait partie du projet Object Atlas, aboutissement d?une résidence au Welkulturen museum, à laquelle Otobong Nkanga fut invitée en 2011.
L?artiste à cette occasion a centré son attention sur les armes, la monnaie et les bijoux provenant d?Afrique centrale, est et sud.
Elle a choisi des artefacts dont les fonctions ont muté : un bracelet de bronze peut devenir une unité d?échange monétaire, tout comme une arme peut devenir un accessoire de prestige.
Dans l?oeuvre sthere is so much?. Otobong Nkanga travaille sur la relation complexe des pôles Ouet / Sud / Est l?intersection des forces en jeu, démographiques, commerciaux et coloniaux.
L??uvre présente, au centre d?ue motifs rappelant aussi bien un bracelet que possiblement une arme, un collier de manille et un penny britannique du 19e siècle,les mettant dans un rapport d?équivalence.
En utilisant le cou comme échelle de mesure du poids qu?il peut porter, le proverbe « there is so much a neck can carry » questionne les limites de la pression continuelle de ces forces.